La nature des travaux prévus consistait à décaisser 6 hectares de terres sur 50cm jusqu’au niveau de la nappe, à édifier des digues et à étaler les déblais sur les 6 autres hectares.
L’association Vivre à Forges rappelle que ce projet aurait conduit la destruction d’un patrimoine hydraulique et paysager d’une grande qualité. De plus, il ne lui paraissait pas satisfaisant de voir disparaître plusieurs hectares de prairie de bonne valeur fourragère, alors qu'on ne sait pas ce que seront, dans l'avenir, les besoins en terres agricoles.
L’association ne considère pas pour autant cette décision comme une victoire mais plutôt comme un échec de la politique menée depuis des années en matière de lutte contre les inondations. Elle déplore qu’autant d’argent public ait été dépensé dans des études pour aboutir, après plus de dix ans, à un projet aussi mal ficelé.
Elle soutient que des ouvrages moins « spectaculaires » et beaucoup moins coûteux auraient déjà pu permettre de réduire les risques d’inondations et qu’il ne fallait pas attendre si longtemps pour les réaliser.
Appuyée par plusieurs experts qui s’étaient exprimés lors de l’enquête publique, elle présentera prochainement aux élus des communes adhérentes au syndicat les premières conclusions du groupe de travail qui se réunit depuis quelques pour mois pour étudier d’autres solutions plus naturelles et plus respectueuses de l’environnement
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