Un article du parisien de ce jour nous révèle que l'exploitante agricole, Maria De Smet, qui loue les terrains du Pivot pour faire pâturer ses vaches, a été plusieurs fois victime de malveillances à l'encontre de son troupeau !
Excédée, elle a fini par révéler ses soupçons : selon elle, il s'agirait de tentatives d'intimidation de la part du président du syndicat intercommunal de l'hydraulique qui n'attend plus que l'autorisation de "l'exploitant", en l'espèce de Maria, pour pouvoir réaliser ses bassins de rétention.
Il faut savoir qu'en 2003, lors des premières études effectuées par le cabinet BURGEAP, il était question de restaurer la totalité des prairies du Pivot en zone inondable (soit 12 hectares) . Ces terrains étant situés dans le lit majeur de la Prédecelle devaient servir naturellement de zone d'expansion des crues sans qu'il soit nécessaire de creuser des bassins et de condamner 6 hectares de pâtures. Il suffisait pour cela d'établir une convention avec le propriétaire et l'agriculteur. Maria n'était pas opposée à cette convention qui lui permettait de continuer à faire paître son troupeau avec indemnisation en cas d'inondation.
Mais depuis que le syndicat a décidé de confier ses études au cabinet ANTEA, le projet a pris une autre tournure puisqu'il prévoit de décaisser plusieurs hectares sur 50 cm (jusqu'à la nappe) ce qui signifie que la flore prairiale de ces bassins se transformera inévitablement en flore de marais et que les vaches de Maria ne trouveront plus de quoi manger !
Deux experts qui connaissent bien le secteur ainsi que la chambre d'agriculture avaient émis un avis défavorable sur ce projet lors de l'enquête publique. Il existait d'autres solutions plus "naturelles" et moins coûteuses que celles qui ont été choisies par le syndicat. Reste à savoir pourquoi elles ont été écartées ?
jeudi 11 décembre 2008
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