samedi 20 décembre 2008

Faut-il s'appitoyer sur le sort d'ECT ?

ECT est l'entreprise qui a obtenu le marché du remblaiement de la carrière de Bajolet. Un marché qui prévoit l'enfouissement d'environ 2.500.000 m3 de déchets inertes sur une période de 12 ans.

On apprend aujourd'hui que cette décharge n'est pas suffisamment rentable pour l'entreprise et que ses actionnaires ont décidé de stopper tout effort de collaboration avec les collectivités. En clair cela veut dire que la nouvelle municipalité de Forges, qui avait réussi à établir de bonnes relations avec les dirigeants d'ECT, ne touchera pas les redevances qu'elle avait réussi à négocier récemment.

Selon les dirigeants, la rentabilité de la carrière serait grévée par l'ouverture d'un nouveau dépôt de déchets inertes à Marcoussis . On peut se demander si l'argument tient vraiment la route dans la mesure où la SITA, société concurrente d'ECT, n'a toujours pas obtenu d'autorisation.

Par contre, ECT a obtenu le 25 juin 2008 une autorisation de stockage de déchets inertes à Fontenay les Briis pour édifier des "merlons" le long de la future et aléatoire déviation de Fontenay. Une autorisation certainement moins contraignante en terme de contrôles et beaucoup moins coûteuse en terme de personnel que la décharge de Bajolet.

Il faut savoir qu' ECT a conclu un contrat en or avec le Conseil Général de l'Essonne qui consiste à racheter aux agriculteurs les emprises foncières de futurs déviations qu'elle rétrocède ensuite gratuitement à cette collectivité moyennant l'autorisation d'édifier des buttes anti-bruit le long de ces déviations. Des millions de m3 de déchets non contrôlés qui devraient permettre à cette société d'absorber sans trop de difficultés le manque à gagner de la carrière de Bajolet .

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